Depuis l’été 2020, les couches lavables font partie de notre quotidien. Au fil des mois apprivoisé de nouveaux systèmes, de nouvelles matières… et j’ai été curieuse d’essayer les couches “préplates” cousues main en Auvergne par Première étape ! Une première expérience positive, que je vous détaille juste ici.
Première étape : qu’est-ce c’est ?
Première étape, c’est une marque de couches lavables françaises fondée par Lucie et Léa. Tout est cousu main dans l’atelier de Lucie, jeune maman et fervente utilisatrice de couches lavables, à Clermont-Ferrand. Sur la boutique en ligne, on retrouve différents produits :
- des préplates
- des plates
- et des shorties
- divers accessoires (snappies, voiles lavables, rallonges de bodies…)
Les tissus sont certifiés Oeko-Tex 100 et proviennent d’Europe (Barcelone, Autriche…).
Zoom sur les couches préplates
On attaque le coeur de cet article : les couches “préplates“. J’avais croisé ce terme à 2-3 reprises, sans trop m’attarder, pleines d’idées reçues (ça sonnait “compliqué” dit comme ça, alors que c’est vraiment facile à utiliser). Concrètement, une couche préplate, c’est un peu comme un lange : la “préplate”, c’est la partie absorbante qu’on plie en trois et qu’on vient positionner les fesses de bébé. Par-dessus, on enfile un shorty ou une culotte de protection au choix, mais il faut absolument ajouter une épaisseur imperméable.
Concrètement, le pliage, ça donne ça :
Ces couches s’utilisent surtout en journée, durant 3-4h d’affilée. Côté composition, on a deux épaisseurs de tencel + une en coton. Pour maintenir la préplate fermée, on utilise un “snappi” dont les dents viennent agripper le tissu.
Et côté taille, qu’est-ce qu’on choisit pour nos préplates ? Plusieurs options, pour s’adapter au mieux à la morphologie de bébé :
- Petit : de la naissance à environ 10 kilos
- Moyen : de 9 à 16 kilos environ (celle qu’on a choisie)
- Grand : plus de 13 kilos
Pour les shorties, même logique : trois tailles disponibles, avec un tour de taille qui varie de 31cm à 58cm !
Et enfin, parlons prix. Pour une préplate, il faut compter 23,90€ et pour un shorty 24,90€. Comme d’habitude avec les systèmes “tout en deux” : on peut réutiliser le shorty (ou la culotte de protection qu’on avait déjà dans nos placards) 2-3 fois. Si on sort la calculette, une famille qui fait ses machines tous les trois jours et qui utilise en moyenne 4 changes par jour (hors nuit donc) aura donc besoin de 4*4 = 16 préplates (on compte une journée de stock supplémentaire pour le “roulement” entre deux machines). Une famille qui fait ses machines tous les deux jours aura besoin d’environ 12 préplates… (vous avez compris l’idée haha).
Notre avis sur les préplates Première étape
Pour rappel, avant d’utiliser une couche lavable, on pense à laver la partie absorbante pour multiplier son absorption, qui deviendra optimale après 3/4 lavages. Petit point séchage : je laisse sécher les préplates à l’air libre, et en 24h elles sont sèches.
Hop, une fois la préplate pliée (promis c’était pas si compliqué), le snappi positionné (il agrippe super bien le tissu) et le shorty enfilé (un shorty avec trois boutons pressions, pour suivre bébé au fur et à mesure qu’il grandit), j’admire le résultat !
Premier constat : Noam a l’air super à l’aise dedans ! La préplate fait un effet “petit popotin” que j’aime beaucoup. Deuxième constat : ce shorty personnalisé est canon ! J’adore le fait qu’on puisse choisir des tissus différents, surtout à l’approche des beaux jours, où Noam passe 80% de son temps en couche.
Troisième constat : Aucune fuite en l’espace de 4h (dont une sieste !).
Noam a gigoté, courut, s’est assis, a rampé, dormi… système validé ici ! Et quand arrive l’heure du change, quatrième constat : que ces préplates sont belles! Là encore, j’adore le fait qu’on puisse choisir des tissus différents, dans des tons mixtes (gender neutral power). Lucie et Léa renouvellent régulièrement les motifs disponibles, d’ailleurs. J’ai presque un pincement au cœur quand il faut remettre le shorty en place. Par contre ces jolies couleurs donnent un look d’enfer à mon étendoir à linge 8)
Enfin, dernier constat : le tissu est si doux (et clean) qu’il n’y a aucune marque sur la peau de Noam. Parfois certaines couches lavables marquent légèrement au niveau des petits plis, ici aucun souci.
Conclusion
Bref, je suis vraiment contente d’avoir pu découvrir ce système, qui coche toutes les cases importantes selon moi : évolutif, durable, confortable, sain... Et puis fait main, en France, évidemment. La possibilité de soutenir les artisans locaux, donc. Les essayer m’a conforté dans l’idée que ce sont des couches de jour qui convenait à nos besoins. Surtout, que ce n’était pas “si” compliqué que ça à plier : on prend vraiment vite le pli côté pliage (jeu de mot de qualité). Selon moi, les préplates sont particulièrement adaptées aux familles qui cherchent un système tout en deux ultra-sain et qui ne marque pas. On a du mal à résister quand on parcourt les différents motifs disponibles sur la boutique !
D’ailleurs, si vous avez envie de découvrir les préplates Première étape, je vous glisse un code promo de 5% : ANAISKOV
Et autre alternative pour celles qui débutent dans les couches lavables, vous pouvez passer par la location via la boutique de Belle Pousse, pour commencer en douceur, avec des motifs exclusifs !
Pour retrouver la liste des couches lavables que nous avons essayé, rendez-vous ici.
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[…] avons principalement essayé notre culotte Puppi avec une préplate de chez Noble Diapers. Toute douce elle aussi, ni la préplate ni la culotte de protection ne […]