Aah le onbuhimo, ce moyen de portage sans ceinture ventrale, dont on parle bien trop peu à mon goût ! Particulièrement adapté pour porter un bambin, zoom sur le modèle sportif lancé par Mero Mero et pensé pour vivre des aventures en famille, en extérieur !
Mero Mero, en deux mots !
Mero Mero, c’est une marque d’accessoires et de sacs créée par Helene, une mère de famille passionnée de montagne. Ses produits sont axés autour de trois caractéristiques : évolutivité, durabilité et technicité ! Concrètement, un design urbain et minimaliste associé à des matières de qualité, pensées pour convenir aussi bien aux sportifs qu’aux familles. Leurs produits sont fabriqués au Vietnam et en Europe, et Mero Mero est en contact régulier avec ses ateliers. Ingénieux et pratiques, leurs produits sont pensés pour vous suivre tout au long de votre vie.
J’ai rencontré Helene lors du salon Maison et Objet 2021 : elle m’a présenté ses produits, et j’ai eu un coup de coeur pour ses valeurs. Imaginez, une pochette multifonction qui peut à la fois servir de tapis de change nomade PUIS de pochette de protection pour votre ordinateur, une fois que bébé est grand. Vous commencez à le savoir : j’aime quand les produits durent dans le temps. Alors ce côté couteau suisse me séduit forcément ! J’ai eu l’occasion d’essayer l’une des nouveautés de Mero Mero : le onbuhimo Onsen, un porte-bébé ultra-léger, pensé pour les petits aventuriers qui ont un peu mal au pied et souhaitent faire une pause entre deux randonnées !
Les caractéristiques du Onbuhimo Onsen de Mero Mero
Le Onbuhimo, c’est un moyen de portage originaire du Japon : un tablier préformé, deux bretelles, et c’est tout ! La version de Mero Mero est fabriquée à partir de matériaux techniques qu’on retrouve dans l’univers du sport en extérieur. On a donc : du polyester recyclé (fabriqué à partir d’un rouleau de tissu invendu !), du mesh 100% nylon et du micropolaire 100% recyclé également. Il s’utilise dès que bébé tient assis seul.
Concrètement, il ressemble donc à ça et s’enfile comme un sac à dos. Petit détail bien pensé : on peut rabattre une couche imperméable sur le tablier aéré en mesh, afin de protéger bébé de la pluie ou du vent ! La couche imperméable se replie ensuite en un clin d’oeil. Le coloris tire vers la couleur jean et reste passe-partout.
Autre détail que j’ai adoré : le creux des genoux est très rembourré. Zéro risque de “peau qui marque” donc, même en portant bébé jambe nue. Je crois que c’est l’un des moyens de portage le plus rembourré à ce niveau-là, parmi ceux que j’ai essayé !
Pour maintenir les bretelles en place, on utilise une sangle pectorale aimantée. Finit les galères pour clipser en aveugle la sangle dans notre dos ! Et en attrapant le levier, on peut la déclipser en un clin d’oeil.
Et enfin, côté transport, le Onbuhimo Mero Mero se replie intégralement sur lui même, à l’image de k-way. Résultat : on obtient une pochette de 290 grammes, à glisser dans son sac ou à accrocher à la poussette.
Notre avis sur le Onbuhimo Onsen de Mero Mero
Premier constat lorsque je l’ai essayé : qu’elle légèreté ! Effet poids plume, et j’apprécie de ne sentir aucune pression autour de mon ventre grâce à l’absence de ceinture ventrale. Je l’ai essayé en dorsal (en faisant grimper Noam sur le canapé puis en enfilant les bretelles comme un sac!) et en ventral.
Compte tenu du poids de Noam (13kg) j’ai une petite préférence pour la position dorsale qui tire moins en avant. Pour débuter avec un bambin plus petit, la position ventrale reste tout à fait envisageable ! J’aime beaucoup la simplicité des réglages : on resserre les bretelles avec deux sangles. En hauteur, un petit élastique permet d’agrandir légèrement le tablier. Pas besoin de régler soi même, l’élastique s’adapte à bébé. Seul petit bémol : avec un bébé de 6 mois, je pense que le tablier risque de remonter un peu trop haut dans sa nuque.
La petite astuce : avec un bambin plus jeune, modulez la hauteur du tablier en ramenant le surplus entre le ventre de votre bébé et votre ventre/dos. L’objectif : que ses voies respiratoires soient dégagées.
Noam (22 mois) était très à l’aise. Position arrondie, dos enroulé, avec du tissu dans le creux des genoux. L’avantage du tissu mesh c’est qu’il épouse la morphologie de bébé. On obtient donc une position physiologique. Encore une fois, je suis fan du rembourrage au niveau des genoux, qui évite l’effet cisaillement !
Côté praticité, ce onbuhimo est selon moi un portage d’appoint particulièrement adapté avec un enfant qui souhaite monter / descendre. Ça permet à Noam de faire des pauses avant de repartir de plus belle. Entre deux sessions portage, je n’ai pas l’air d’un cheval harnaché quand Noam décide de descendre. Je replie simplement le Onbuhimo sur lui-même ! Une bonne alternative pour les parents qui ne souhaitent pas partir en vadrouille avec une écharpe et cherchent un moyen de portage technique peu encombrant.
Bon à savoir : les onbus sont aussi adaptés aux femmes enceintes qui souhaitent continuer de pratiquer le portage durant leur grossesse (zéro pression sur le ventre). Veillez à écouter votre corps ceci dit, inutile de forcer 🙂
Pour résumer…
Un moyen de portage dans des matériaux techniques, ultra léger et pratique à transporter, qui permet de porter en ventral ou dorsal dès que bébé se tient assis. Particulièrement adapté lors de la grossesse ou quand on part en vadrouille. Effet confort assuré : zéro pression autour du ventre du porteur et une position physio pour le porté !
D’ailleurs, si vous habitez en région parisienne, vous pourrez le retrouver lors des ateliers portage que j’anime !