Collectivité et couches lavables : notre expérience

Qui a dit qu’un bébé ne pouvait pas être en couche lavable durant ses journées passées à la crèche ? Après une année de collectivité en couches lavables, je peux enfin vous partager mon retour d’expérience ! Spoiler : cap vers une seconde année, c’est bon signe 😉

Collectivité et couches lavables : aborder le sujet avec la crèche

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Première étape : si vous souhaitez utiliser des couches lavables en collectivité, parlez-en d’abord à la direction de la structure d’accueil de votre enfant. Toutes les crèches n’acceptent pas d’accueillir des enfants en couches lavables, à l’inverse certaines intègrent d’emblée les couches lavables à leur routine. Et d’autres structures, comme celle qui accueille Noam, sont ouvertes à la discussion ! Si vous n’avez pas encore signé votre contrat, n’hésitez pas à poser vos questions en amont. Et si votre enfant est déjà accueilli dans la structure, le sujet peut également être abordé en douceur.

Restez ouverts au dialogue, ne vous montrez pas agressifs, fermés, obstinés… Entendez aussi l’organisation des puéricultrices, et essayez de discuter pour trouver un juste milieu qui convienne au mieux à chacun. Certaines crèches ont à cœur de réduire leurs déchets, c’est un premier pas.

Dans notre cas, nous en avons donc parlé avec la directrice de la crèche. Les couches jetables utilisées par les puéricultrices avaient changé, Noam avait quelques rougeurs depuis. Et comme il était en lavable à la maison… j’ai proposé qu’on fasse un test, pour voir s’il pouvait arriver le matin en couche lavable.

La section de Noam accueille une vingtaine d’enfants il me semble. J’ai assez rapidement compris qu’on ne pouvait pas imposer aux puéricultrices de gérer des couches lavables uniquement avec un enfant. Je pense qu’il faut savoir faire des compromis : leurs journées sont suffisamment chargées, et même si pour nous, à la maison, la routine couche lavable n’est pas du tout vécue comme une “corvée”, ça demande quand même un petit coup de main pour le stockage ou les éventuelles selles liquides.

Notre organisation pour concilier collectivité et couches lavables

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Notre crèche a accepté d’accueillir Noam en lavable le matin. Concrètement : on lui met sa couche lavable au réveil, il la garde jusqu’à l’heure du premier change puis il passe le reste de sa journée en jetable.

Bon, très honnêtement, l’une des puéricultrices a proposé que Noam arrive en lavable, puis qu’on le change nous-même directement à notre arrivée à la crèche. Je ne me voyais pas du tout “imposer” à Noam deux changes en l’espace de trente minutes, et je ne voyais pas vraiment l’intérêt. Compromis, compromis, on a trouvé cet entre deux qui semble convenir à tout le monde. Collectivité et couches lavables, c’est donc en partie possible pour nous.

• Quel type de couches lavables utilise-t-on à la crèche ?

Pour faire très simple, nous utilisons des couches lavables de type “tout en un” à la crèche. Aucune manipulation de la part des puéricultrices n’est nécessaire. Pas de risque que l’insert absorbant tombe. C’est un modèle très proche des couches jetables, assez facile à appréhender donc. 90% du temps, Noam arrive en Miosolo à la crèche.

• On me demande souvent quel est ma couche lavable préférée… •

La vérité, c’est que j’ai plusieurs modèles chouchous, selon les différents systèmes (tout en un cousu, tout en un à poche, tout en deux, à taille…). Mais si vous cherchez un modèle de couches lavables tout en un avec insert cousu : je vous recommande sans hésiter les Miosolo. Pourquoi ? Parce qu’il sera très facile de les entretenir, notamment de réaliser les décrassages, à l’inverse des modèles de tout en un sur lesquels l’insert absorbant est cousu à 100%.

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• Comment les puéricultrices stockent-elles la couche sale ?

Lorsqu’on dépose Noam en couches lavables, on glisse dans son casier une pochette étanche. Vous pouvez en coudre une vous même ou en trouver facilement auprès de différentes marques de couches. Du coup, c’est tout simple : une fois que les puéricultrices ont changé Noam, elles referment la couche sur elle-même et la glissent dans le sac étanche, qu’elles déposent dans son casier. Ensuite, quand on récupère Noam le soir, on récupère au passage le sac. On stocke la couche à sec, à la maison, jusqu’à la prochaine machine de couches (3 jours max de stockage).

• Et en cas de selles ?

Sincèrement, 99% du temps il n’y aucune selle dans les couches de Noam. Du moins, aucune trace quand on les récupère. Nous utilisons des voiles lavables Bambino Mio dans chacune de nos couches, pour protéger les inserts et recueillir plus facilement les éventuelles selles. Les voiles sont en polaire, la selle n’accroche donc pas : on le saisit par les 4 coins, on le retourne au-dessus des W.C et hop. À la maison, c’est simple. À la crèche, ça demande une petite manipulation. En fait, au cours des derniers mois, la question ne s’est vraiment posée qu’une seule fois. Nous avons récupéré le soir une couche à l’intérieur de laquelle il y avait une selle. Mais comme la couche avait était repliée sur elle-même doucement, la selle était enveloppé dans le voile. Nous avons donc “juste” eu à la jeter aux W.C. Bon, on vérifie chaque soir. Mais 1 fois sur … 150, ça reste gérable.

• Quel est le rythme des machines ?

Nous stockons les couches sales trois jours maximum, à sec. Puis je prélave toutes les couches à 30° sans lessive. Ensuite, je fais un cycle normal, après avoir ajouté le linge classique, à 40°.

Collectivité et couches lavables : en résumé…

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Communication est le maître mot selon moi ! Les couches lavables restent méconnues, même si on en parle de plus en plus. Lorsqu’on les utilise au quotidien et qu’elles font parties de notre routine, ça devient naturel. Mais lorsqu’on n’est pas encore habitué, ou qu’on n’en a jamais utilisé, il peut y avoir une part d’appréhension. Surtout dans une structure qui accueille plusieurs dizaines d’enfants, et où les journées sont déjà bien chargées. Mais preuve avec Noam : collectivité et couches lavables, ça peut être compatible. Et c’est d’autant plus “facile” selon moi avec un système de couche simple à prendre en main 🙂