Découvertes Maternité

Le lait infantile au lait de chèvre

capricare lait de chèvre

Le 16 septembre, j’ai assisté aux côtés d’autres mamans à un évènement organisé par Parole de Mamans et Capricare, afin de nous présenter leur lait infantile à base de lait de chèvre. Une alternative au lait à base de protéines de lait de vache, mais pas que. Durant une table ronde, nous avons pu poser toutes les questions que nous avions en tête et en apprendre plus au sujet de ce lait infantile.

Le lait infantile et nous

Ca faisait un bout de temps que je ne m’étais pas penchée sur la question du lait infantile. Quand Matys a eu 7 mois, nous sommes passés au lait en poudre, comme relai à l’allaitement. Nous nous sommes tournés vers une version épaissie, achetée en pharmacie, afin d’apaiser son reflux (RGO). Mais à part ce détail, je garde peu de souvenirs : j’avais 17 ans et je m’étais tournée vers “ce qui est le plus souvent utilisé” : du lait infantile à base de protéines de lait de vache, donc.

Et très honnêtement, je n’avais jamais entendu parler d’alternative à base de lait de chèvre avant cet été ! Et la raison est toute simple : avant 2015, ce type de lait n’était pas présent sur le marché français. C’est cette année-là que, grâce aux études scientifiques menées en amont, la marque Capricare est parvenue à faire évoluer les directives européennes. Et à cette époque, Matys ne buvait déjà plus de lait infantile.

À propos de la composition du lait infantile Capricare

Premier point important : la composition du lait infantile répond donc aux exigences des directives européennes. Elle est donc “harmonisée” : qu’on utilise celui à base de protéines de lait de vache ou celui à base de lait de chèvre, il n’y aura aucune carence pour bébé. D’ailleurs, le taux de fer présent dans le lait Capricare se trouve dans la fourchette haute. Quand on sait que le manque de fer constitue la première carence des touts petits, ça fait forcément réfléchir.

Deuxième point intéressant à mes yeux : le lait Capricare ne contient qu’un seul type de sucre, le lactose. Sans lactose, c’est simple, le lait aurait un goût vraiment désagréable. Dans le lait infantile à base de protéines de lait de vache, on retrouve aussi du lactose. Mais également d’autres sucres, qui ne sont pas indispensables.

Pas d’ajout superflu, donc. Et c’est aussi valable pour l’huile qu’il contient : de l’huile de colza et de tournesol, mais pas d’huile de palme. Quand on est, comme nous, dans une démarche de consommer mieux, c’est forcément un détail qui compte.

D’ailleurs, le lait de chèvre est naturellement moins “transformé” que le lait de vache. Il n’a pas besoin d’être écrémé, il n’y a pas d’ajout de sucre ni de protéine.

Apparence, goût et digestivité

Troisième information qui a particulièrement retenu mon attention : le lait de chèvre est plus “proche” du lait maternel que le lait de vache. Et d’ailleurs, ça se ressent une fois qu’on le reconstitue : il est plus liquide que le lait infantile à base de protéines de lait de vache. En fait, il m’a même immédiatement fait penser à mon propre lait, lorsque je le tire. Un bébé allaité aura donc potentiellement tendance à apprécier cette ressemblance, en relai du lait maternel.

Parenthèse lait maternel, d’ailleurs : évidemment que c’est LE lait le plus adapté à bébé. Sa composition évolue pour s’adapter aux besoins de nos tout petits. Et d’ailleurs, sur le site Capricare, le lait maternel est naturellement recommandé en premier usage durant les 6 premiers mois de vie. Mais, même si ici nous poursuivrons sûrement l’allaitement jusqu’au un an de Noam, je pense qu’il est important de ne pas culpabiliser les mamans qui n’ont pas pu, ou qui n’ont pas voulu, allaiter. Et de parler des alternatives qui existent.

Parlons goût, maintenant. Pour l’avoir gouté, je peux vous assurer que non, on ne “sent” pas le goût du chèvre, c’est vraiment neutre. On pourrait penser qu’il y aura un parfum différent, un peu comme le fromage au lait de chèvre, mais pas du tout.

Enfin, il a tendance à être mieux digéré. Et quand on sait à quel point le transit des touts petits peut être compliqué et sources de galères, ça compte aussi beaucoup. D’ailleurs, après mon accouchement, j’avais arrêté de consommer des PLV durant un mois, et j’avais noté que Noam semblait plus apaisé, se tortillait moins.

La question du “Made in … ?”

Durant cette table ronde, la question du lieu de production du lait Capricare m’est naturellement venue à l’esprit.

Ce lait est produit en Nouvelle-Zélande, et importé en France. En fait, j’ai appris qu’il s’agit du premier pays exportateur de lait infantile, aussi bien à base de lait de vache que de lait de chèvre !

Sur le marché, certains producteurs se contentent de réaliser un assemblage de différents lait. D’autre utilisent leurs élevages de façon diversifiée afin de produire du lait infantile et d’autres produits. Pour Capricare, les éleveurs appartiennent à une coopérative et ne fabriquent que du lait Capricare. Ils ont donc une meilleure maîtrise de la formulation.

Enfin, Capricare justifie d’une réelle expertise dans le domaine et est à l’origine de nombreuses études et recherches. Recherches qui ont eu suffisamment de poids et de crédit pour faire évoluer les directives européennes, donc.

Et les petits bonus de cette jolie après-midi !

Un bonus gourmand d’abord, avec un buffet délicieux. Et en amont de l’évènement, l’équipe Capricare a proposé un petit challenge au chef Norbert Tarayre : élaborer deux recettes à base de leur lait infantile. Défi relevé haut la main. Nous avons donc dégusté des crêpes et des soufflés au chocolat qui contenaient du lait Capricare. Et honnêtement, c’était un régal ! J’ai même ramené les recettes à la maison.

J’ai également pu découvrir et échanger avec des mamans autour de sujets qui me tiennent à cœur. Allaitement, accouchement, parcours de vie, pression sociétale… Bref, entre la table ronde, la pause gourmande et l’atelier créatif (personnalisation de paniers en osier, qui me servira les jours de marché pour limiter l’utilisation de sacs plastiques !) ces jolies rencontres ont été la cerise sur le gâteau. Alors forcément, je ne résiste pas à l’envie de partager à mon tour, en vous glissant le lien des comptes ou blogs de certaines d’entre elles :