Les premières dents : nos 5 astuces pour soulager la douleur

Bon, avant les premières dents, il y a le doublement des gencives avec à la clef bave à gogo, pics de fièvres, joues rouges et crises de larmes que seul un câlin peut consoler. Et encore, parfois même nos bras se révèlent impuissants. Alors forcément, on se sent désemparées de voir nos bébés confrontés à une telle douleur.

Heureusement, il existe des solutions !

J’ai réalisé il y a quelques mois que (coucou la mémoire sélective) j’avais finalement gardé peu de souvenirs de cette période difficile pour Matys. Alors du coup, je compte bien garder une trace des petites astuces et remèdes que j’ai pu dénicher et expérimenter pour soulager mon tout petit.

• Point étape •
Les deux premières dents de Noam ont percées le 2 juillet 2020, il avait 7 mois !

1. L’anneau de dentition

Un indispensable pour appréhender cette phase pas super joyeuse. Ici, on en a trois différents :

• un modèle classique Sophie la Girafe en silicone, avec des petits picots
• un modèle MAM à mettre au frigo
• et un modèle en bois acheté sur Etsy

Mon préféré ? La version qui va au frigo. Mais ils se complètent tous super bien : le bois est dur, le silicone nous permet de “masser” nous-même les gencives de Noam (oui oui, on se fait des sessions massages de gencives, avec de sympathiques couic-couic en musique d’ambiance, mais ça marche super bien!) et le froid à un effet apaisant quasi immédiat.

Une alternative ? La petite cuillère en métal qu’on laisse au congélateur quelques minutes. Noam adore, et quand l’anneau de dentition est porté disparu (oui, ça arrive souvent quand on en a justement besoin) cette alternative nous sauve la mise !

2. L’homéopathie

Forcément, quand le simple anneau ne suffit pas, on passe au niveau supérieur avec une alternative naturelle. J’ai découvert l’huile Premières Dents de chez Néobulle et depuis on l’emmène partout avec nous ! Quand on sent que les gencives travaillent, hop, on masse Noam avec une goutte. Le flacon est très bien pensé, il suffit d’exercer une pression sur le fond pour que l’huile sorte. Notre rituel ? Le masser avant qu’il aille au lit, le soir !

Il y a aussi les gouttes de camilia, qui marchaient bien avec Matys. Nous n’en avons pas encore eu besoin avec Noam, je pense qu’il est important de souligner que chaque enfant est plus ou moins réceptif à l’homéopathie de façon générale. Mais, honnêtement, on ne risque rien à essayer : au mieux, bébé est soulagé !

3. Les tétées de réconfort

À 7 mois, Noam est toujours allaité, par envie et choix – mais là, chacune est libre de suivre son instinct et ses besoins. J’avoue avoir constaté que lorsque ses gencives travaillent, les tétées de réconfort l’apaisent de façon non négligeable. Le portage à un effet similaire. Je pense que c’est simplement dû au fait que dans ces moments là, nos tout petits ont un véritable besoin de contact, et être lovés contre nous apaise un peu leur peine.

4. Le paracétamol (Doliprane)

Il arrive en avant-dernier dans ma liste, simplement parce que ça reste un médicament, et que pour ma part tant qu’on peut s’en passer, je préfère l’éviter. Pour être honnête, Noam n’a eu du Doliprane qu’à trois reprises en l’espace de 7 mois. D’abord lorsque son kyste au cou s’est infecté, la pédiatre de la crèche a jugé préférable de lui en donner afin de soulager sa douleur, il n’était vraiment pas bien. Puis quand les dents travaillaient tant que nous étions en panne d’alternative pour le soulager. Et enfin lorsqu’il nous a fait un pic de fièvre il y a quelques semaines.

Qu’on soit partisans ou non des médecines dites “naturelles”, il faut avouer que le Doliprane soulage douleur et fièvre. Là encore sous condition de respecter les doses journalières.

Bref, pour notre part, nous avons constaté que ça apaisait effectivement ce genre de douleur, mais ce n’est pas pour autant notre premier réflexe.

5. Le collier d’ambre

Nous en avions un pour Matys, que j’ai précieusement gardé. Mais je n’ai pas assez de recul pour dire si ça a eu un effet bénéfique ou non : déjà, parce que (malheureusement) je n’ai pas pris de note à l’époque (et c’était quand même il y plus de 8 ans…). Ensuite, parce que pour Noam j’ai développé la peur (peut-être un peu excessive ?) que le collier se casse et qu’il porte les pierres d’ambres à sa bouche, voir qu’il en avale une. Alors rappelons seulement qu’il y a, comme pour tout, des précautions à prendre avant d’utiliser un collier d’ambre, auquel chaque bébé est, là encore, plus ou moins réceptif. Pour notre part, nous ne ressentons pas encore le besoin de le ressortir, mais nous changerons peut-être d’avis au fil des mois.

6. Bonus !

Et si chez vous, ces 5 conseils ne suffisent pas, j’ai également entendu parler :

• des croutons de pain (à condition que bébé soit capable de se tenir assis !)
• des clous de girofle
• du gingembre
• et puis sinon, on met nos phalanges à contribution et on laisse bébé nous mâchouiller les doigts…

Vous connaissez d’autres conseils susceptibles de soulager un bébé qui fait ses dents ou dont les gencives travaillent ? N’hésitez pas à me les partager, je suis toujours preneuse, Noam n’a que deux dents pour le moment, donc on n‘a pas fini de se renseigner sur le sujet haha!